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Jeter sa poubelle dans la rue ? À Casablanca, c’est 100 dirhams minimum



Dans la perspective de l’accueil de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) et de la co-organisation par le Maroc de la Coupe du monde 2030 en compagnie de l’Espagne et du Portugal, Casablanca s’active pour la mise en place d’une police de la propreté afin de se débarrasser de son statut de ville polluée et sale.

Les Casablancais, ainsi que les personnes qui fouillent dans les poubelles (recycleurs informels), qui jettent des déchets dans les rues, sont dans le viseur de la commune de Casablanca. Celle-ci va mettre en place une police de la propriété, qui sera une police administrative. Sa mission sera d’appliquer l’arrêté municipal relatif à la santé publique, à la propreté et à la protection de l’environnement, qui a été adopté lors du précédent conseil municipal dirigé par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), mais n’a pas été mis en œuvre, fait savoir Hespress. Elle devra également effectuer des rondes dans divers quartiers et arrondissements.

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Pour mener à bien cette mission, la commune travaillera en étroite collaboration avec la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour obtenir les enregistrements des caméras utilisées par la préfecture de police de Casablanca afin de sanctionner les citoyens qui seront filmés en train de jeter des déchets dans la rue. Des amendes financières seront infligées à toute personne enfreignant les règles de santé et de propreté dans la ville. Elles peuvent atteindre 100 dirhams, avec une majoration en cas de récidive.

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La commune de Casablanca se chargera de financer le budget de la police de la propreté à hauteur de 70 %, tandis que le ministère de l’Intérieur prendra en charge les 30 % restants.



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