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Jazzablanca s’ouvre en beauté avec Seal, Hindi Zahra et l’effervescence du village

Jazzablanca s’ouvre en beauté avec Seal, Hindi Zahra et l’effervescence du village

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Jazzablanca, l’événement incontournable de l’été à Casablanca, fait son grand retour. Pour sa 18e édition, le festival s’étend pour la première fois sur dix jours, offrant deux week-ends musicaux exceptionnels. Les festivités ont débuté le jeudi 3 juillet au Village Jazzablanca, marquant ainsi le coup d’envoi de cette édition historique.

Dès 18 heures, amis, familles, couples de tous âges et collègues se sont rassemblés au village. Attirés par une programmation riche et variée, beaucoup sont venus pour profiter pleinement de l’ambiance unique du lieu.

À l’entrée du festival, le visiteur est accueilli par une multitude d’animations : un espace restauration proposant des mets pour tous les palais, un marché éphémère mettant en avant les créateurs locaux, des stands de jeux, et des zones de détente avec sièges et poufs sur l’herbe, idéales pour se relaxer entre deux concerts.

Une foule séduite par la musique, la gastronomie et l’interaction

En discutant avec les festivaliers, on comprend ce qui rend Jazzablanca si spécial, au-delà de la musique. «C’est une question de bonnes vibrations», explique une jeune Casablancais habituée du festival. «C’est ma quatrième participation à Jazzablanca», confie-t-elle à Yabiladi tout en explorant les espaces de jeux et de restauration. «C’est toujours agréable de rencontrer du monde, d’avoir de belles conversations autour d’un bon repas», a-t-elle ajouté. Cette année, elle est particulièrement impatiente de voir Seu Jorge, le chanteur-compositeur et acteur brésilien qui se produira ce vendredi.

Certains festivaliers ont fait le déplacement depuis l’Afrique du Sud, mus par leur passion pour le jazz et l’envie de découvrir le Maroc. «Nous avons choisi Jazzablanca car Ibrahim Maalouf y joue, et c’était aussi l’occasion de visiter le Maroc», expliquent deux sœurs sud-africaines.

La foule profitant du premier jour de Jazzablanca. / Ph. Ilham Fouwad Photography / Yabiladi La foule profitant du premier jour de Jazzablanca. / Ph. Ilham Fouwad Photography / Yabiladi

Leur voyage est aussi un cadeau d’anniversaire : «J’ai emmené ma sœur pour son 50e anniversaire. Le jazz est une grande partie de notre vie en Afrique du Sud», partage l’une d’elles.

D’autres festivaliers sont attirés par la présence d’artistes qu’ils ont écoutés plus jeunes, ainsi que par la possibilité de revoir de vieux amis. «Pour notre génération, le point culminant est les Black Eyed Peas», déclare un jeune couple déjà aligné devant la grande scène, impatient de voir la star marocaine Hindi Zahra.

En plus de la musique, «l’ambiance est vraiment agréable, super bien organisée», notent-ils. «On se reconnecte, on retrouve des amis. C’est vraiment charmant, on en profite énormément», ajoutent-ils, un large sourire aux lèvres.

Quand la musique rencontre les créateurs

Pour ceux en quête de shopping, le marché des créateurs au cœur du Village Jazzablanca propose une vitrine dynamique de marques marocaines et d’entrepreneurs.

Parmi eux, Yousra et Houria, meilleures amies et cofondatrices du label HaïHaïVintage de Marrakech. «Notre marque est une histoire d’amitié, nous nous connaissons depuis 20 ans, nous aimons le vintage», explique Yousra. Bien qu’elles vendent principalement en ligne, c’est leur première participation au festival. «Nous sommes venues pour la musique et pour toucher un public différent», ajoutent-elles.

Ph. YabiladiPh. Yabiladi

Également présent, Be the Artisan, une start-up qui marie héritage et innovation. «Notre marque propose des kits artisanaux qui valorisent le patrimoine marocain», explique le fondateur Zakaria Loulidy. «Chaque kit est une pièce semi-finie, complétée par l’acheteur avec l’aide d’un guide d’un maître artisan.»

Et bien sûr, aucun festival n’est complet sans mode audacieuse et accessoires originaux, ce que Kenza Alaoui, fondatrice de Kenza Klay, connaît bien. Elle propose ses créations en argile sculptée à Jazzablanca.

Ph. YabiladiPh. Yabiladi

«C’est ma troisième fois à Jazzablanca. J’adore cet événement, c’est exactement ma clientèle. Les gens ici aiment les bijoux audacieux et un peu hors du commun», dit-elle à Yabiladi.

Hindi Zahra et Seal illuminent la soirée d’ouverture

Alors que le village s’anime avec des jeux et des stands de nourriture, le jazz cubain envahit l’air. El Comité, un ensemble de jazz latin formé à Cuba, fait vibrer la scène 21 avec un mélange énergique d’Afrobeat, de funk et de jazz traditionnel, sans oublier une touche de fusion Gnaoua avec Maâlem Khalid Sansi.

Le groupe cubain El Comité se produisant sur la scène 21 de Jazzablanca. / Ph. Ph Ilham Fouwad Photography / YabiladiLe groupe cubain El Comité se produisant sur la scène 21 de Jazzablanca. / Ph. Ph Ilham Fouwad Photography / Yabiladi

Ce n’est que le prélude à la soirée prometteuse sur la scène principale, Casablanca Anfa. Hindi Zahra, la chanteuse-compositrice marocaine, va enchanter le public avec ses mélodies mêlant sons amazighs et jazz, chantant en tamazight, en anglais et en darija.

À 21 heures, Zahra ouvre le bal avec des rythmes inspirés du Gnaoua, avant d’entonner ses classiques. La foule chante en chœur «Imik Si Mik» et danse sur «Beautiful Tango», un couple exécutant même un tango sur scène en hommage à ses fans.

Des solos de piano, des danses inspirées de la reggada et beaucoup d’émotion de la part de Zahra. «Vous êtes mes beaux étrangers. Vous m’avez manqué, je vous aime», confie-t-elle avant de conclure avec «Stand Up», une interprétation puissante qui soulève la foule.

Hindi Zahra. /Ph. Ilham Fouwad Photography / YabiladiHindi Zahra. /Ph. Ilham Fouwad Photography / Yabiladi

Après une courte pause, la tête d’affiche tant attendue, Seal, entre en scène. Il commence avec «All I Know Is Now», avant de saluer le public en français : «Comment ça va tout le monde ?» La foule l’acclame, scandant son nom.

Il enchaîne nouveaux morceaux et classiques intemporels. «Cela fait dix ans que je suis venu au Maroc», partage-t-il entre deux chansons. «J’étais venu il y a 10 ans mais pas pour performer, juste pour profiter de ce bel endroit à Casablanca.»

Seal sur la scène Casablanca Anfa. / Ph. Ilham Fouwad Photography / YabiladiSeal sur la scène Casablanca Anfa. / Ph. Ilham Fouwad Photography / Yabiladi

Il se remémore son arrivée et l’accueil chaleureux : «Ce n’était pas juste à propos du thé. C’était la chaleur humaine». Le public applaudit. Seal conclut son concert en beauté avec «Kiss from a rose» et «Crazy», avec des confettis blancs tombant sur la foule, offrant ainsi une fin festive et mémorable à cette première journée de Jazzablanca.





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