Les paroles du président Matarella ne sauvent pas les vies directement, mais ils sauvent l’honneur de la situation, et rappelez-vous que la politique ne devrait pas toujours être un jeu d’intérêt froid, et qu’il y a des moments qui imposent une personne à parler, non pas parce qu’il est président, mais parce qu’il est un être humain.
À une époque où le crime est devenu couvert par la loi, le meurtre est justifié par l’auto-défense, et l’occupation est présentée comme un droit, la position éthique courageuse devient la chose la plus précieuse qui puisse être dite.
Celui qui dit la vérité, même tard, peut ne pas changer l’équation, mais il nous rappelle que la conscience est toujours vivante et que dans ce monde, les opprimés n’étaient pas complètement oubliés.