Les deux victimes, qui résident dans la province de Guelmim, ont été dans un premier temps transportées à l’hôpital régional pour être pris en charge, avant d’être conduites au centre hospitalier Hassan II d’Agadir où elles ont finalement rendu l’âme.
Ces décès tragiques ont suscité une vague d’indignations parmi les habitants de la région. Certains estiment que les deux mineurs ont rendu l’âme en raison de l’absence de sérums et de ressources nécessaires à l’hôpital régional de Guelmim, ce qui a nécessité leur transfert au centre hospitalier d’Agadir. Ils appellent les autorités compétentes à améliorer l’offre de soins de l’hôpital de Guelmim afin de garantir une prise en charge des cas critiques.
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Contacté par Hespress, un responsable de l’hôpital régional de Guelmim a décliné toute responsabilité de l’établissement. « Le premier cas, concernant un enfant, est arrivé à l’hôpital de Guelmim à 21 heures le 19 août, dans un état très critique en raison de trois piqûres de scorpion sur le visage, la main et l’oreille. Il a été soumis au protocole de traitement en vigueur ; cependant, la détérioration de son état de santé a nécessité son transfert vers l’hôpital Hassan II à Agadir, qui dispose de services de niveau 3 », a-t-il expliqué.
Le deuxième cas est celui d’une fillette piquée par un scorpion le 20 août à 19 heures. Transférée à l’hôpital de Bouizakarne à 22 heures, elle a été redirigée vers l’hôpital régional de Guelmim où elle est arrivée à 2 heures du matin, a ajouté le responsable, assurant que l’équipe médicale a suivi le protocole de traitement et effectué les analyses nécessaires, lesquelles ont révélé que la victime souffrait d’une insuffisance rénale et cardiaque, ce qui a conduit à son transfert à l’hôpital d’Agadir.