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Huit courses palpitantes ont marqué le Grand Prix d’Afrique à Casablanca

Huit courses palpitantes ont marqué le Grand Prix d’Afrique à Casablanca

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Samedi, l’hippodrome de Casa-Anfa a vibré au rythme de la troisième et dernière journée du Grand Prix d’Afrique (GPA), un événement annuel incontournable pour les amateurs de courses de chevaux et de loteries sur le continent. Avec huit courses au programme, dont le prestigieux Grand Prix d’Afrique, cette quatrième édition, organisée pour la première fois à Casablanca après trois éditions réussies à Marrakech, a offert un spectacle palpitant et une compétition de haut niveau.

Placée sous l’égide de la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC) du Maroc et de l’Association des Loteries Africaines (ALA), la journée a débuté par le Prix SOREC, remporté par Omar Lakjal sur Lity Hiro.

La compétition s’est intensifiée avec le Prix PMU, décroché par Kacem Faddoul sur Boltril. Lors de la troisième course, le Premier Gateway International, Omar Lakjal a de nouveau triomphé, cette fois sur Djerza Maamora. «Honnêtement, je suis ravi de remporter ma deuxième course lors d’une journée aussi importante. C’est une grande victoire pour moi», a-t-il confié à Yabiladi après avoir soulevé son deuxième trophée.

Le Grand Prix d’Afrique : Une vitrine de talent et d’esprit

La quatrième course, la Fraternité Africaine, a vu Abderrahim Faddoul s’imposer sur Dunapolis. Le point d’orgue de la journée, le Grand Prix d’Afrique, a été âprement disputé et remporté par Zouhair Madihi sur Casa de Campo. «C’est une journée magnifique, avec des courses superbes et une organisation exemplaire. Je suis très heureux de cette victoire. Ce succès est le fruit du travail de nombreux acteurs, des jockeys aux entraîneurs, en passant par tous ceux qui œuvrent en coulisses», a-t-il déclaré à sa descente du podium.

Quelques instants plus tard, Khalid Jbilou a remporté le Prix Cité du Cheval sur Iron Fal. La course ALA a suivi, avec une victoire de Redouane Bendia sur Ejlale. Présent à l’événement, Toussaint Manga, directeur des Loteries Nationales Sénégalaises (LONASE), a salué le Grand Prix d’Afrique comme «une fierté pour l’Afrique».

«Le Maroc a déployé des efforts considérables pour garantir une organisation optimale de ces courses.»

Jeunes jockeys à l’honneur

La journée s’est conclue avec le Prix Écoles des Jockeys, mettant en lumière de jeunes talents de Mauritanie, du Mali et du Sénégal, qui avaient bénéficié d’une formation de six jours avec l’Académie SOREC. Le jeune cavalier mauritanien Mohamed El Mamy a franchi la ligne d’arrivée en tête sur Ortens. Après la course, il a déclaré à Yabiladi : «C’est une victoire incroyable, que je dois entièrement à la SOREC, qui nous a appris à monter.»

En clôture de l’événement, le directeur général de la SOREC, Omar Skalli, a déclaré à Yabiladi : «Les courses de chevaux sont diffusées en direct dans plusieurs pays africains et jouissent d’une renommée internationale. Jusqu’à présent, Marrakech était la référence, mais aujourd’hui Casablanca prend également le relais. Les spectateurs peuvent désormais vivre ces courses en direct et à travers le monde entier.»

Outre les huit courses de chevaux, cette édition du Grand Prix d’Afrique a également proposé une exposition pour les professionnels du secteur équestre et de la loterie, ainsi qu’une journée complète de séminaires explorant comment les loteries africaines peuvent mieux se connecter avec leurs clients.





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