Depuis Berlin, le mardi 13 mai, le secrétaire général des Nations unies a appelé à «repenser» les opérations de maintien de la paix pour mieux s’adapter aux réductions budgétaires. «Les conflits n’ont jamais été aussi nombreux depuis la création de l’ONU», a alerté Antonio Guterres lors de son discours à l’ouverture du sommet ministériel biennal consacré aux opérations de maintien de la paix.
Il a proposé de lancer une révision des opérations de paix afin d’évaluer leur pertinence, leur flexibilité et leur résilience. «Dans certains cas extrêmes, la paix est très fragile, voire inexistante (…) Sans solution politique, les opérations de paix sont vouées à l’échec», a-t-il averti.
Les déclarations du secrétaire général de l’ONU concernent également la MINURSO. En effet, depuis quelques semaines, des voix s’élèvent au Maroc pour réclamer la fin du mandat des casques bleus au Sahara occidental. «Le contexte géopolitique, tant régional que mondial, qui a conduit à la création de la MINURSO, a considérablement évolué. Le rôle même de cette mission onusienne suscite des interrogations, notamment après que le Polisario a bloqué la circulation au passage d’El Guerguerate et a déclenché, depuis le 13 novembre 2020, une « guerre », violant ainsi l’accord de cessez-le-feu du 26 septembre 1991», a déclaré Bachir Eddkhil lors d’une interview, envers avril dernier, à Yabiladi.
