La ville de Larache connaît une vague de tensions et de tensions après la décision du gouverneur de la province de fermer la plage « Sidi Abdel Rahim », l’une des plus belles plages, calmes et pures de la ville. Ce qui a poussé un certain nombre de militants des droits de l'homme et de militants associatifs à manifester, mardi matin 9 juillet 2024, devant la centrale provinciale du travail de Larache, pour dénoncer cette décision.
Les manifestants ont exprimé leur mécontentement face à cette décision, la considérant comme « négative » du droit des citoyens à accéder aux espaces publics de la ville, transmis de génération en génération depuis longtemps. La coordination de cette manifestation a confirmé que cette décision constitue une violation de la liberté de circulation et d'accès garantie par la Constitution marocaine aux citoyens et protégée par les lois internationales et les dispositions de la Charte internationale des droits de l'homme.
Les manifestants ont souligné que la politique de « prévention » suivie par la Corporation Territoriale dans la région est devenue une solution facile pour surmonter les problèmes au lieu de chercher des solutions efficaces pour améliorer et réhabiliter les installations vitales. Soulignant que les habitants de la ville et les expatriés ont l'habitude de venir chaque été sur cette plage pour en profiter et en profiter.
Les manifestants ont exigé que les travailleurs de Larache annulent la décision d'interdire l'accès et la baignade à cette plage, mettant en garde contre ses conséquences économiques et sociales sur les familles, les chômeurs et les étudiants qui dépendent de la saison estivale pour y travailler et économiser suffisamment pour subvenir à leurs besoins. Ils ont également souligné que priver des centaines de familles de l'été sur cette plage entraînerait de graves dommages au niveau touristique, social et psychologique de la population.
D'autre part, les données de l'institution territoriale de la province de Larache indiquent que la décision d'interdire l'accès à la plage a été prise en raison du manque de sécurité nécessaire, du manque de nageurs sauveteurs, en plus des routes non qualifiées qui y mènent, ce qui augmente les risques d'accidents et de dommages.
Le même porte-parole a également souligné que les sentiers menant à la plage à travers le projet touristique sont praticables et lisses. Il a exprimé ses craintes que le but de cette interdiction soit d'attribuer la plage aux seuls clients de l'hôtel, au détriment des intérêts des résidents, soulignant que certains clients de l'hôtel se baignent sur la plage malgré l'interdiction, et s'interrogeant sur la nature et la nature de cette décision : « Est-ce une interdiction générale ou une interdiction pour les résidents de la ville mais pas pour les clients de l’hôtel ?