Science électronique – Fikry ould Ali
La plage de Targha est témoin pendant cette période de l’été, une situation inquiétante, qui est presque complètement l’absence de toute organisation ou surveillance des autorités responsables, à un moment où la plage connaît une demande croissante des visiteurs et des touristes.
Le phénomène le plus intéressant est la propagation aléatoire des chaises, des parapluies et des « bethardos », qui occupaient la plupart des espaces sablonneux, ce qui a réduit la marge de bénéfice gratuit pour les vacanciers, en particulier des familles à revenu limité. Cette scène consacre une réalité malsaine, qui est dominée par le hasard et les intérêts étroits au détriment de l’intérêt public.
À la lumière de cette situation, un certain nombre d’adeptes soulèvent des questions légitimes sur le rôle des autorités locales et les intérêts du ministère de l’Intérieur dans la protection du domaine public marin et l’application des lois régulant l’exploitation des plages. Beaucoup se demandent également sur l’étendue du respect des procédures juridiques dans l’octroi de licences temporaires, si elles sont trouvées.
Le statu quo n’offense pas l’image de la plage en tant que destination touristique, mais la région perd des opportunités de développement réelles qui pourraient être investies si cet espace était géré comme requis, dans une vision participative entre le groupe, le pouvoir et les acteurs locaux.
La préservation de l’esthétique de la plage et la qualité de ses services ne passent pas en la laissant dans l’emprise de l’aléatoire, mais plutôt par une intervention ferme et organisée, assurant un équilibre entre le droit du citoyen de se détendre et le droit des professionnels de travailler conformément à la loi.