La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a dévoilé ses principales propositions pour la loi de finances 2025, centrées sur des mesures fiscales et sectorielles visant à soutenir l’économie marocaine.
Parmi les recommandations phares figurent l’allègement de la fiscalité du travail, avec une réduction progressive de l’impôt sur le revenu (IR) sur trois ans, et l’extension du plafond d’exonération des indemnités de licenciement à deux millions de dirhams pour les plus de 50 ans. La CGEM appelle également à une révision de la taxe professionnelle, à une harmonisation de la fiscalité entre locataires et propriétaires, ainsi qu’à la mise en place d’une taxation verte pour les secteurs les plus polluants.
Les propositions de la CGEM mettent également l’accent sur la promotion des start-ups et des entreprises innovantes, avec des abattements fiscaux pour les investisseurs et un schéma d’intéressement pour les petites entreprises à fort potentiel. La confédération préconise aussi des mesures pour encourager la transition énergétique, telles que la réduction des droits de douane sur les batteries de stockage d’électricité, ainsi que des mesures spécifiques pour différents secteurs, notamment l’agroalimentaire, la sidérurgie et les assurances.
Ces propositions visent à renforcer la compétitivité et la durabilité de l’économie marocaine dans un contexte de transitions multiples.
M.Ba.