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Figure de la culture marocaine et amazighe à New York, Hassan Ouakrim tire sa révérence

Figure de la culture marocaine et amazighe à New York, Hassan Ouakrim tire sa révérence

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Le chorégraphe marocain basé à New York et ambassadeur culturel du patrimoine amazigh, Hassan Ouakrim, est décédé. «Profondément attristé par le décès de Hassan Ouakrim, un véritable pionnier culturel et ambassadeur à vie de l’identité marocaine aux États-Unis», a écrit mardi l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani sur X.

«Pendant des décennies, il a consacré sa vie inspirante à préserver et partager l’âme du Maroc à travers des danses ancestrales comme l’Ahwach, la Guedra et la Gnaoua (…) il a fait découvrir à des générations d’Américains la beauté de l’expression berbère et saharienne, non seulement par le mouvement, mais aussi par l’esprit», a rappelé Amrani.

Hassan Ouakrim a joué un rôle clé dans la promotion de la culture marocaine aux États-Unis. Né en 1947 dans le village d’Aday près de Tafraout, il a déménagé à Tanger enfant pour rejoindre son père, un vendeur de charbon dans la kasbah de la ville, où il a poursuivi ses études. Il a ensuite continué son éducation à Marrakech, où il a été profondément influencé par les spectacles de rue et le mysticisme soufi.

En 1968, Ouakrim a fondé Inossis, un groupe de théâtre de ballet amazigh mêlant folklore et performance moderne, rappelle l’académicien et journaliste musical marocain basé aux États-Unis, Hisham Aidi, dans son documentaire sur Ouakrim, Mille et Une Nuits Berbères.

En 1972, le défunt s’est installé à New York après avoir été invité par Ellen Stewart, la légendaire fondatrice de La MaMa Experimental Theater. Il en est devenu un directeur artistique de longue date, introduisant le public américain aux danses traditionnelles marocaines telles que l’Ahwach et les chorégraphies de la musique gnaoua. Il a encadré d’innombrables étudiants, organisé des événements culturels et vécu dans l’East Village de New York, entouré d’objets et de souvenirs nord-africains.

Ses mémoires, Mémoire d’un Berbère, Partie I, retracent sa jeunesse, son parcours artistique et ses profondes convictions spirituelles.





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