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Fès-Meknès : L’AREF relance « Joussour » pour redonner un souffle à l’école publique

Fès-Meknès : L’AREF relance « Joussour » pour redonner un souffle à l’école publique

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À un moment charnière pour l’école marocaine, l’Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation (AREF) de Fès-Meknès, sous la direction de Fouad Rouadi, multiplie les initiatives structurantes pour réaffirmer le rôle de l’enseignement public en tant que moteur d’ascension sociale.

Forte de résultats significatifs – comme l’amélioration du taux de maîtrise des apprentissages, passé de 25 % à 75 % dans certains établissements –, l’Académie dévoile aujourd’hui « Passerelles », un programme ambitieux destiné à renforcer les liens entre familles, enseignants et acteurs du territoire. « L’école marocaine vit un moment historique », affirme Fouad Rouadi. « Pour la première fois, elle se transforme en profondeur, grâce à l’implication des établissements pionniers et à une mobilisation sans précédent des parents d’élèves. » Ces paroles traduisent l’esprit du projet : rompre avec les logiques d’échec en réunissant toutes les forces autour de la réussite des élèves.

Le programme « Passerelles » s’articule autour d’une quinzaine d’objectifs concrets : création d’espaces de dialogue sur la gouvernance scolaire, revalorisation du rôle des associations de parents, mais aussi ouverture des établissements aux acteurs économiques et sociaux. Une illustration marquante : en seulement huit semaines, une coopération inédite entre parents d’élèves et économistes locaux a permis de repenser les horaires scolaires à Fès, offrant désormais un emploi du temps complet à des milliers d’élèves. Ancré dans les territoires et misant sur l’innovation pédagogique, le programme s’inspire des succès des « écoles pionnières », où des pratiques révisées – contenus pédagogiques adaptés, enseignants formés, climat scolaire apaisé – ont déjà porté leurs fruits. « Ce n’est pas une simple retouche superficielle », insiste le directeur. « Le modèle pionnier a prouvé son efficacité et sera progressivement étendu. »

Pour Rouadi, cette dynamique repose sur une relation renouvelée avec les familles, désormais pleinement impliquées dans la vie scolaire. « Joussour, ou Passerelles, doit devenir un pont solide entre parents et équipes pédagogiques », souligne-t-il. « Leur contribution – qu’il s’agisse d’idées, de ressources ou de soutien – est essentielle. » Une vision de la coéducation où l’école et les familles œuvrent main dans la main pour faire germer les graines de la réussite.

Y.S.A

 





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