La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) participe à l’émission obligataire verte locale de l’Office national des chemins de fer (ONCF). L’institution européenne a investi un montant maximum de 400 millions de DH (38,4 millions d’euros) dans ce qui est la seconde émission obligataire verte dans le secteur ferroviaire marocain, après sa participation réussie à la première émission de l’ONCF réalisée en 2022 (1re opération dans le secteur des infrastructures au Maroc et dans celui de mobilité en Afrique).
L’émission obligataire servira à refinancer une partie de la dette relative au dernier cycle de développement de l’ONCF, liée à la modernisation et l’électrification du réseau, à l’acquisition et à l’amélioration du matériel roulant électrique, aux installations de sécurité et sous-stations, ainsi qu’au développement et à l’intégration des systèmes de planification du transport, précise la BERD dans un communiqué. Pour rappel, la banque est le seul investisseur international dans cette obligation, qui sera alignée sur les critères de transport terrestre des normes relatives aux obligations climatiques, tels que vérifiés par une seconde partie et certifiés par le Conseil des normes des obligations climatiques. L’obligation bénéficiera également d’une garantie fournie par la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise (Tamwilcom).
Les projets, soumis au refinancement, soutiennent la transition de l’ONCF vers l’électrification, une meilleure efficacité énergétique et une réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en favorisant la transition modale vers un moyen de transport plus respectueux de l’environnement. Par ailleurs, l’investissement de la BERD sera accompagné d’un programme d’assistance technique. Ce dernier contribuera à la mise en place d’un cadre pour un éventuel prêt lié à la durabilité, facilitant ainsi la participation future de l’ONCF aux produits financiers verts. Le programme comprend également une assistance visant à accompagner la transition de l’ONCF vers l’utilisation des normes IFRS.
E.M.G.