Aterian PLC, la société britannique d’explorations minières, active au Maroc, au Rwanda et au Botswana, a annoncé, ce vendredi, la signature d’un protocole d’accord avec une start-up en phase de discrétion spécialisée dans la modélisation computationnelle avancée pour l’exploration minière, basée sur l’apprentissage automatique.
Cette alliance permettra aux deux parties de collaborer dans le cadre d’un programme en plusieurs phases, appliquant la technologie d’inférence de réseau explicable et multimodale de la start-up au portefeuille d’exploration d’Aterian, avec un premier focus sur les actifs situés au Maroc, indique la société dans un communiqué. Cette start-up, dont le nom n’a pas été précisée, est issue de l’Université de Cambridge et bénéficie du soutien de la Royal Academy of Engineering ainsi que d’Entrepreneurs First, ce dernier étant un investisseur mondial en talents cofondé par Matt Clifford, ancien conseiller en opportunités en intelligence artificielle auprès du Premier ministre britannique Keir Starmer.
Aterian compte ainsi sur cette nouvelle donne pour faciliter l’analyse et l’interprétation des données issées de ses explorations. « Exploiter la puissance de l’intelligence artificielle pour analyser et interpréter des données géologiques complexes d’une manière jusqu’ici impossible ouvre un tout nouveau chapitre dans notre façon d’explorer et de découvrir des ressources minérales », a déclaré le président de la société, Charles Bray. « Nous voyons un potentiel immense dans ce partenariat pour accélérer la planification de l’exploration d’Aterian, révéler la valeur cachée de notre portefeuille et offrir des bénéfices transformateurs à nos actionnaires, tout en répondant à la demande mondiale de métaux issus de sources responsables, nécessaire à la transition énergétique », a-t-il relevé.
Au Maroc, le portefeuille d’Aterian comprend, entre autres, Agdz, Akka, Tata et West Tazalaght.
E.M.G.