Le Groupe des amis sur l’intelligence artificielle pour le développement durable, co-présidé par le Maroc et les Etats-Unis, a organisé, lundi 22 juillet 2024 au siège de l’ONU à New York, un événement de haut niveau sur les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle (IA) pour soutenir le développement durable en Afrique.
Placé sous le thème «L’intelligence artificielle: Une opportunité exponentielle pour le développement durable en Afrique», cet événement reflète l’engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud Sud érigé en pilier stratégique de la politique étrangère du royaume.
Cette réunion vise notamment à souligner l’importance des partenariats stratégiques et de la coopération renforcée afin d’améliorer les capacités de l’Afrique en matière d’IA et de donner voix au continent dans le débat mondial et multipartite sur cette nouvelle technologie, sa gouvernance et ses bienfaits.
L’événement a connu la participation de la professeure Amal El Fallah Seghrouchni, Présidente exécutive du Centre international d’intelligence artificielle du Maroc dit Ai Movement, au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Elle a à cette occasion fait une présentation sur le rôle clé de l’IA dans la transformation de l’avenir de l’Afrique et le potentiel de cette technologie à même de contribuer à hauteur de 1.500 milliards de dollars à l’économie africaine, soit 6% du PIB du continent.
Elle a ajouté que l’actuelle réunion aux Nations Unies vise notamment à donner plus de visibilité au Consensus africain de Rabat sur l’IA et de contribuer à une meilleure représentation du continent dans les discussions globales autour de la gouvernance de la nouvelle technologie.
Cette réunion a également connu la participation de Rachel Adams, PDG du Centre mondial sur la gouvernance de l’IA, basé en Afrique du Sud et qui héberge l’Observatoire africain sur l’IA responsable.
Adopté à l’unanimité, le Consensus de Rabat définit trois principes fondateurs qui mobiliseront les institutions à travers le continent, à savoir, travailler à l’élaboration d’un cadre commun pour une gouvernance mondiale et inclusive de l’IA, exploiter l’IA dans le secteur public et au service du bien commun africain et garantir le développement et l’utilisation éthique de l’IA et basé sur les droits humains au service de tous.