La chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Al -Hoceima a récemment prononcé une condamnation pour emprisonner quatre accusés deux ans de prison pour chacun d’eux, avec une amende de cinq mille dirhams, après avoir été reconnu coupable de charges liées à l’organisation et à la facilitation des opérations d’immigration clandestin depuis la côte de la région.
Cette décision intervient après avoir suivi des accusations « organisant et facilitant la sortie des personnes marocaines du sol national de manière illégale » et « se joignant à un accord dans le but de préparer et de commettre ces actions », car le tribunal a considéré que les faits attribués à l’accusé sont fixés contre eux en fonction des données et des preuves incluses dans le dossier.
Malgré la défense de la défense, qui a tenté de payer les arguments juridiques insuffisants, le pouvoir judiciaire a répondu à toutes ces demandes formelles, soulignant le danger des actes qui affectent directement la sécurité sociale et les réseaux organisés qui exploitent la fragilité des jeunes et leur désir d’immigrer vers le « paradis européen ».
Cette décision reflète la rigueur du pouvoir judiciaire marocain face aux réseaux de déplacement secrets, qui sont fortement actifs sur la côte du nord, en particulier dans les zones d’Al -Hoceima et de Nador, profitant de la situation économique et sociale de grands groupes de jeunes.
Cependant, ces décisions judiciaires sont, selon leur importance, soulevant une question fondamentale: la dissuasion est-elle suffisante seule pour réduire le phénomène? Ou le problème appelle-t-il à une approche holistique qui comprend la création d’alternatives économiques, des opportunités d’emploi et des programmes adressés aux jeunes pour réduire leurs dérives derrière les tentations de la migration irrégulière?
L’immigration secrète n’est pas seulement une question judiciaire, mais plutôt une question de développement. Si le pouvoir judiciaire joue son rôle face aux promoteurs et aux organisateurs, la plus grande responsabilité est sur les politiques publiques pour trouver des solutions radicales. La continuation du phénomène, malgré les campagnes d’arrestation et les décisions, est la preuve que les jeunes de la région voient encore dans les « bateaux de la mort » dans l’espoir de s’échapper de leur réalité.