AfriqueCultureEconomieFranceMarocMondeMRESciencesSportUncategorized

Entre la contradiction des positions et les pressions d’intérêts

Entre la contradiction des positions et les pressions d’intérêts


Drapeau électronique – Muhammad al -Habib Huwaidi

La politique étrangère algérienne est témoin de transformations remarquables qui reflètent ses contradictions continues, en particulier en ce qui concerne sa position sur les pays qui reconnaissent le Sahara marocain ou soutiennent Rabat dans ce dossier. Il est connu que l’Algérie a toujours adopté une approche ascendante envers tout parti soutenant le Maroc, mais les développements récents indiquent un changement soudain dans ses relations avec l’Espagne, qui jusqu’à récemment était dans l’éventail du feu diplomatique algérien en raison de sa pososition pro-la proposition de l’autonomie du Sahara sous la sovereigny du marodique.

Selon l’Agence espagnole de la presse européenne, l’Algérie a commencé à reconstruire progressivement ses relations avec Madrid après trois ans de pause, ce qui soulève des questions sur les motifs de ce changement. Est-ce un véritable changement stratégique, ou simplement une manœuvre politique imposée par les nécessités économiques et les pressions diplomatiques?

Ce qui attire l’attention, c’est que l’Algérie, malgré sa poursuite de la tension avec la France en raison du soutien de Paris au Sahara marocain, a choisi une approche différente avec l’Espagne, ignorant sa position similaire à la position française. Ce contraste dans le traitement du même problème révèle une perturbation claire dans la politique étrangère algérienne, qui semble plus proche des réactions hâtives à une stratégie diplomatique délibérée.

Il semble que l’Algérie soit devenue incapable de supporter l’éloignement avec deux pays européens qui influencent en même temps, en particulier à la lumière des pressions économiques croissantes. L’Espagne, malgré sa position politique à l’appui du Maroc, reste un partenaire économique majeur pour l’Algérie, en particulier dans le secteur de l’énergie, car Madrid dépend du gaz algérien en tant que source majeure. Ce facteur était peut-être l’un des principaux moteurs de la décision de l’Algérie de restaurer les relations avec Madrid, dans le but d’assurer le flux continu des rendements financiers vitaux.

En référence à cette transformation, la période récente a connu une réunion entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed ATAF et son homologue espagnol, Jose Manuel Albaris, lors du sommet du G20 en Afrique du Sud, une étape qui reflète le désir de dissoudre la glace entre les deux pays. Les récentes déclarations du président algérien Abdel Majid Taboun, dans laquelle il a décrit l’Espagne comme un « État amical », est venue en contradiction totale avec son discours précédent, qui était intense envers Madrid. Mais la question demeure: ce changement dans la position algérienne représente-t-il une étape tactique imposée par la nécessité, ou est-ce une transformation plus profonde de l’approche de l’Algérie à ses relations internationales?

Ces transformations ne peuvent pas être séparées de la dynamique régionale et internationale que l’Algérie connaît. La crise économique interne joue également un rôle central en poussant le régime algérien vers la recherche de nouveaux points de vente pour soulager la pression.

Au niveau interne, il est probable que le régime algérien utilise la tension avec la France comme un outil pour diriger l’opinion publique loin des crises économiques et sociales auxquelles sont confrontés le pays. Les régimes autoritaires ont toujours eu recours à la création d’ennemis externes pour distraire l’attention des problèmes internes, ce qui peut expliquer la continuation de l’hostilité envers Paris, tandis que le différend avec Madrid est contenu pour des raisons purement économiques.

À la lumière de ces données, il semble que la politique étrangère algérienne passe par une étape de re-positionnement, mais il n’est pas clair si ces changements conduiront à une approche plus stable ou qu’ils ne sont que des tactiques temporaires imposées par les circonstances. Les contradictions qui impriment les positions de l’Algérie peuvent leur rendre difficile de maintenir sa crédibilité internationale, surtout si elle continue d’adopter une approche sélective pour traiter les mêmes questions selon des intérêts circonstanciels.

En fin de compte, la question la plus importante demeure: l’Algérie pourra-t-elle concilier ses slogans politiques et ses intérêts économiques, ou les pressions internationales et régionales seront-elles obligées d’adopter une approche plus réaliste et durable?



Source link

Articles connexes

JO de Paris.. La France annonce que le réseau ferroviaire à grande vitesse a fait l'objet d'une « attaque majeure »

klayen

Après Gaza… La trêve se poursuivra-t-elle au Liban ? Trump : Israël doit se retirer du sud-Liban avant le 26 janvier

klayen

26e anniversaire de la disparition de Feu SM Hassan II : le Roi Mohammed VI présidera une veillée religieuse dimanche

klayen