Les autorités ont confirmé que le président chilien Gabriel Boric faisait l'objet d'une enquête pour harcèlement sexuel, tandis que son avocat personnel cherchait à présenter le président du pays comme une victime de cyberharcèlement, selon ce qui a été rapporté par l'Associated Press.
Le procureur Christian Cristosto a déclaré dans un communiqué que les enquêteurs avaient ouvert une « enquête pénale liée » aux allégations formulées en septembre par une femme dont l'identité n'a pas été révélée.
La plainte fait référence à du harcèlement sexuel et à des fuites de photos privées.
Christoso n'a pas fourni de détails sur les événements allégués, ni indiqué le moment ou le lieu de leur survenance.
Boric (38 ans) a nié les accusations portées contre lui par l'intermédiaire de son avocat, Jonathan Venezuela, qui a qualifié le président dans un communiqué de « victime d'un harcèlement systématique par courrier électronique ».
Le harcèlement présumé s'est produit entre juillet 2013 et juillet 2014.