
La justice française a annulé jeudi à Paris les refus de la France de rapatrier 29 enfants de jihadistes et leurs mères, de nationalité française et détenus en Syrie, l’enjoignant de réexaminer leur situation dans un délai de deux mois.
« C’est une décision historique », s’est félicitée auprès de l’AFP l’avocate des proches des familles françaises retenues en Syrie. Selon Me Marie Dosé, « la France a suffisamment tergiversé dans cette triste affaire » et « ces enfants doivent rentrer chez eux, tout de suite, maintenant ».
Courant 2024, des grands-parents, membres du collectif des Familles unies, avaient déposé des demandes de rapatriement en France pour 29 enfants français, détenus avec leurs mères dans le camp de Roj, dans le nord-est de la Syrie. Ces demandes avaient toutes été refusées par le ministère français des Affaires étrangères. Une décision incompréhensible pour le collectif et pour les avocats des familles qui avaient décidé de saisir le tribunal administratif de Paris en pointant la vulnérabilité de ces enfants, âgés de six à quinze ans et dont certains sont nés en détention.
AFP