La décision de fermer les portes de la session du Conseil du Conseil de Beni Mellal face aux médias a déclenché une large vague, après que les journalistes, qui sont venus couvrir le travail de la session déclarée du public, ont été surpris par les empêchant d’entrer, sous la justification que la session a été « fermée ».
La décision, qui est venue sans annonce antérieure de la nature de la session, a ouvert la porte à des questions légitimes sur le respect du droit des citoyens à l’information et le rôle de la presse pour suivre le rythme des affaires locales. Ce qui a augmenté les critiques, permettant aux autorités syndicales de diffuser les faits de la session directement à partir de la salle, ce qui reflète une contradiction claire dans le traitement des acteurs dans le domaine des médias.
Ce comportement soulève des points d’interrogation sur les intentions de certains acteurs de l’institution élu et soulève des doutes quant à savoir si l’exclusion systématique des médias est une tentative de bloquer certaines données de l’opinion publique.
Le droit d’obtenir des informations et de suivre la gestion des affaires locales n’est pas un luxe démocratique, mais plutôt un pilier de base de l’état de droit et des institutions. Et priver les journalistes de l’exercice de leurs fonctions offense non seulement l’organisme des médias, mais affecte également la profondeur des droits des citoyens au contrôle et à la responsabilité.
La presse, en tant que partenaire essentiel dans la consolidation de la transparence et l’amélioration de la confiance entre le citoyen et ses institutions, doit être respectée et appréciée, pour ne pas rencontrer la politique des portes fermées. Le temps de bloquer les informations a été terminé et l’obscurcissement n’est plus possible à l’ère de la numérisation et du flux d’actualités.
L’invitation demeure à tous les fonctionnaires de revoir ces pratiques et de l’emporter sur la logique de l’ouverture et de la communication, afin d’assurer une vie démocratique solide, qui reflète les aspirations du citoyen, et de rétablir la considération du rôle des médias dans le service du bien public.