La Cour d’appel de la ville de Ouarzazate a augmenté la peine d’emprisonnement prononcée à l’encontre d’Abdallah Hanti, président du conseil communal de Ouarzazate, à dix-huit mois de prison ferme et a maintenu l’amende de 3.000 dirhams.
Le responsable communal était poursuivi par le ministère public pour insulte aux magistrats et déclarations portant atteinte à l’indépendance de la justice, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’un enregistrement audio qui lui est attribué.
Le tribunal de première instance de Ouarzazate avait condamné le mis en cause à 10 mois d’emprisonnement et à une amende de 3.000 dirhams, avant que la Cour d’appel ne décide d’alourdir cette peine à dix-huit mois.
L’affaire remonte à la diffusion d’un enregistrement audio sur les réseaux sociaux attribué au chef du conseil de la ville, dans lequel il affirmait disposer de liens privilégiés avec des personnalités influentes de l’État et de la magistrature, grâce auxquels il avait obtenu un acquittement dans l’une des affaires portées devant les tribunaux.