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Dissolution de l’Institut européen des sciences humaines pour la formation des imams

Dissolution de l’Institut européen des sciences humaines pour la formation des imams

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L’Institut européen des sciences humaines qui forme des imams en France a été dissout en conseil des ministres, à la demande du ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau. Annonçant la décision, ce mercredi, celui-ci s’est félicité d’une mesure «contre l’entrisme de la mouvance frériste». Le gouvernement reproche à l’IESH de «prôner un islam radical» et de «légitimer le jihad armé».

Cette décision intervient quelques mois après la diffusion d’un rapport sur l’entrisme islamiste, alertant sur une «menace pour la cohésion nationale» de la part des réseaux des Frères musulmans en France. Demandé par le président Emmanuel Macron, le document défendu bec et ongles par Retailleau mais dont la méthodologie a suscité un large débat, le ministre de l’Intérieur fait état d’une prolifération de l’islamisme «par le bas», notamment à travers le tissu associatif, dont le milieu de la formation.

Né d’une initiative de l’ex-Union des organisations islamiques de France (devenue Musulmans de France) en 1992, l’IESH a souvent été dans le viseur des autorités, pour liens avec les mouvements radicaux. Fin 2024, une perquisition a été menée dans les locaux situés dans la Nièvre par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de non-déclaration de financements étrangers, notamment du Qatar.

L’investigation ouverte par le parquet de Nevers porte sur «des faits de blanchiment, d’abus de confiance ainsi que de non-respect de l’obligation de déclaration de financements étrangers, notamment en provenance du Qatar, inscrite dans la loi de lutte contre le séparatisme adoptée en 2021», rappelle l’AFP.

De son côté, l’IESH se défend de tout blanchiment. Auprès de l’agence de presse, le doyen de l’institut, Larabi Becheri, affirme qu’«il n’y a rien de fondé». «Depuis la loi de 2021, on n’a eu aucun don de l’étranger. Le dernier, du Qatar, date de 2018, et il est déclaré», a-t-il soutenu, ajoutant que l’établissement forme «des imams à la française pour éviter le radicalisme».





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