Une source bien informée a indiqué au journal Al-Alam que la Chambre pénale de première instance de la Cour d'appel d'Al Hoceima a rendu un jugement condamnant deux personnes accusées d'avoir organisé et facilité la migration clandestine à partir des côtes de la ville, et les a condamnées chacune à une peine d'emprisonnement effective. pendant deux ans, l'exécution étant suspendue pendant un an pour chaque accusé.
Selon la même source, le parquet général a poursuivi les accusés pour des accusations liées à « l'organisation et la facilitation de la sortie des Marocains du territoire national de manière secrète et régulière ». L'enquête a révélé que les accusés prévoyaient de faire passer clandestinement des personnes de l'autre côté de la côte d'Al Hoceima en échange de sommes d'argent, et ils ont été arrêtés par les autorités de sécurité dans le cadre de leurs efforts continus pour lutter contre l'immigration clandestine.
Sur le bien-fondé de son jugement, le tribunal a affirmé la gravité de ces crimes et leurs effets négatifs sur les individus et la société, soulignant la nécessité d'affronter résolument ce phénomène afin de préserver la sécurité et la stabilité.
La migration, qu'elle soit régulière ou irrégulière, a toujours été un dilemme préoccupant pour les gouvernements marocains successifs. Entre « fermer les yeux » parfois et « rigueur sécuritaire » à d’autres moments, les immigrés africains irréguliers sont restés pendant de nombreuses décennies en dehors de l’équation juridique et sociale, sous le contrôle d’une approche purement sécuritaire.
Cependant, la vision royale a représenté un tournant important dans le traitement de la question de l'immigration, avec le lancement de la Stratégie nationale pour la migration et l'asile, caractérisée par les dimensions humanitaires et des droits de l'homme dérivées de la Déclaration universelle des droits de l'homme. La Constitution du Royaume du Maroc garantit le droit des immigrés à la protection contre la discrimination et met l'accent sur le respect de la dignité humaine de toute personne, quels que soient son sexe, sa couleur, ses croyances ou son statut social.