Les quatre amis originaires d’Oyonnax, passablement éméchés après une soirée bien arrosée, se retrouvent pris à partie par un groupe d’individus sur les berges du Rhône, à hauteur du Pont Wilson. La tension monte, une bagarre éclate. Houssin Ouhaj, simple spectateur de la scène, se retrouve injustement pris pour cible.
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Loin d’être impliqué dans l’altercation, le jeune Marocain, qui ne sait pas nager, subit les foudres d’une vengeance aveugle. Le plus imposant des accusés l’empoigne et le jette dans le fleuve. Les autres, témoins passifs du drame, assistent sans réaction à la disparition de Houssin, qui sera retrouvé noyé trois jours plus tard.
Face à la cour, les accusés tenteront d’expliquer leur geste. Le principal suspect, niant toute intention de tuer, affirmera que Houssin Ouhaj, pensant qu’il savait nager, aurait pu regagner la rive. Une version fragile, mise à mal par les témoignages et les éléments du dossier.