Un groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque survenue dans la nuit de lundi à mardi, à Nioro du Sahel, dans la partie Sud du Mali, au cours de laquelle des dizaines de camions marocains de transport international de marchandises chargés de fruits et légumes ont essuyé des tirs.
Les membres du groupe affirment avoir réussi à « prendre le contrôle de trois sites sécuritaires et administratifs maliens avant de se retirer après des combats violents qui ont poussé les forces de l’armée malienne à fuir la zone de l’attaque ». Cette attaque n’est pas sans conséquence. « L’attaque a causé des pertes matérielles, notamment la destruction de cinq véhicules blindés militaires, la saisie de deux motos, et la mort d’un seul combattant du groupe, tout en niant tout lien avec les cadavres dont les images circulaient dans la ville, les qualifiant de civils tués par l’armée malienne », précise la même source.
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L’attaque terroriste est survenue à Nioro du Sahel, près de la frontière mauritanienne, dans la partie sud du Mali vers 00h30 alors qu’une trentaine de camions marocains tentaient de franchir la frontière vers la Mauritanie. Les hommes armés qui ont lancé l’attaque sur la ville ont ouvert le feu sur les camions marocains alignés sur la route frontalière. Les chauffeurs marocains ont dû prendre la fuite. Dans la foulée, l’armée malienne a repris le contrôle de la zone. Les routiers marocains sont alors revenus sur les lieux.
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Il n’y a pas de pertes en vies humaines ni de blessés parmi les chauffeurs marocains. Mais « environ 30 camions marocains opérant dans le transport international en Afrique de l’Ouest ont été endommagés », a précisé à Hespress le secrétaire national de l’Union générale des professionnels du transport international et national.