Dans le cadre de la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (du 26 juillet au 11 août 2024), les autorités marocaines, à la demande de la France, ont mobilisé leurs services de renseignement pour localiser les terroristes retranchés.
En début de semaine, des policiers et des démineurs marocains ont ainsi été envoyés en France, selon un accord conclu entre Abdellatif Hammouchi et les autorités françaises, en juin dernier. La visite récente du directeur général de la DGSN-DGST à Paris démontre une volonté commune de surmonter les tensions passées entre les deux nations.
Par ailleurs, fin avril, Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur, avait reconnu pour la première fois l’assistance antiterroriste du Maroc envers la France. D’après ses déclarations, leur coopération bilatérale a permis de déjouer plusieurs attaques terroristes sur le sol français, notamment grâce à l’identification d’Abdelhamid Abaaoud lors des attentats de 2015 à Saint-Denis. «Sans nos amis marocains, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est », avait-il en parti reconnu.
Les équipes marocaines, spécialisées dans la sécurité des événements sportifs et la gestion des menaces explosives, ont débuté leur déploiement de leur expertise sur les sites olympiques parisiens. Leur mission comprend une mission majeure : la sécurisation des abords de la Seine, où se tiendra la cérémonie d’ouverture des JO.
L’initiative des autorités françaises intervient dans un contexte où la menace terroriste demeure préoccupante dans le pays, comme le rapporte Assabah. Le président français, Emmanuel Macron, évoquait même la possibilité de déplacer la cérémonie d’ouverture des JO en raison de ces menaces persistantes.