L’énergie éolienne sera au cœur de cette stratégie. Des géants du secteur, comme la société émiratie « Masdar » ou des entreprises saoudiennes, sont pressentis pour développer ces installations. L’investissement total pourrait atteindre les 10 milliards de dollars. Un premier projet, encore secret, devrait voir le jour dès l’année prochaine.
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Le choix du désert n’est pas anodin. La région bénéficie d’un ensoleillement et de vents propices au développement de l’énergie solaire et éolienne. Des centrales solaires, comme « Noor Laâyoune 1 » et « Noor Boujdour 1 », sont déjà en service, et d’autres projets sont en cours. Côté éolien, quatre parcs sont d’ores et déjà opérationnels : « Tarfaya », « Aftissat », « Laâyoune » et « Akhfennir ». Deux projets supplémentaires, « Boujdour » et « Tiskrad », devraient voir le jour prochainement.
L’objectif du Maroc est clair : porter la part de l’électricité propre à 52 % d’ici 2030. Ces projets dans le désert sont un pilier de cette ambition.
Mais toutes les aventures énergétiques marocaines ne sont pas couronnées de succès. L’entreprise grecque « Energean » s’apprête à quitter le pays, après des résultats décevants dans le champ offshore Anchois. Les forages n’ont pas été rentables et les réserves de gaz escomptées n’ont pas été trouvées. « Energean » avait misé sur 1,39 trillion de pieds cubes de gaz, mais les données préliminaires ont douché ses espoirs.