Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Fès a décidé de poursuivre en état d’arrestation 11 gardiens de parkings, communément appelés « gilets jaunes », pour des faits d’escroquerie, de menace et de falsification de documents.
Les mis en cause encourent des peines d’emprisonnement d’un an ferme pour certains et avec sursis pour d’autres, ainsi que des amendes financières. Ces « gilets jaunes » ont été poursuivis en état d’arrestation après la plainte déposée contre eux par une citoyenne qui a refusé de leur payer un montant de 5 dirhams, le considérant comme illégal.
En coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), les services de police de la ville de Fès ont arrêté mardi huit individus âgés de 30 à 40 ans, dont l’un fait l’objet d’un mandat d’arrêt national pour des actes d’extorsion, de falsification et d’usurpation d’identité.
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Selon les premiers résultats de l’enquête, les mis en cause ont falsifié des tickets de stationnement portant le cachet de la commune de Fès, qu’ils utilisaient pour arnaquer les propriétaires de voitures à qui ils réclament des tarifs exorbitants pour avoir surveillé leurs véhicules.
Les enquêteurs ont réussi à identifier et interpeler les suspects. La perquisition menée à leurs domiciles a permis la saisie d’un important lot de tickets falsifiés, ainsi que des gilets, des casquettes, des uniformes, des cartes et des cachets contrefaits utilisés pour commettre leurs délits.