Les deux jeunes sahraouis, ayant demandé l’asile en Espagne, ont reçu l’appui d’une dizaine d’eurodéputés de Sumar, Bildu (basque indépendantiste) et du Bloc national galicien (BNG). Les parlementaires européens ont alerté, dans une lettre adressée, au ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, des conséquences d’une éventuelle expulsion vers le Maroc des deux personnes sur leur intégrité physique.
«Cela équivaut à une condamnation à la mort», a même écrit sur la plateforme X Antonio Maillo, eurodéputé de la Gauche unifié, une des nombreuses composantes de la coalition d’extrême gauche Sumar, membre du gouvernement de Pedro Sanchez. Il a demandé au ministre d’accorder l’asile aux deux Sahraouis pour des «raisons humanitaires». La lettre des eurodéputés rappelle également au ministre de l’Intérieur que «plusieurs ONG ont dénoncé les violations des droits humains dans les territoires sahraouis occupés».
La semaine dernière, c’est une lettre de la ministre de la Jeunesse et l’enfance, Sira Rego, de la Gauche unifiée, à son collègue de l’Intérieur, Marlaska (du PSOE) qui avait gelé l’ordre de l’expulsion du jeune de Youssef El Mahmoudi, qui se présente comme «un activiste sahraoui». Depuis il n’est plus retenu à l’aéroport de Bilbao.