Écartés du festival des plages 2024 organisé par Maroc Télécom sur les plages de M’diq, Al Hoceima, Martil, Tanger, Saïdia et Nador, de nombreux artistes marocains dénoncent et crient leur ras-le-bol.
Fatima Zahra Laarousi est dépitée. La chanteuse cherche à comprendre pourquoi elle a été écartée du festival des plages cette année alors qu’elle a failli mourir lors de sa participation à une édition. Alors qu’elle se rendait à un spectacle à Martil, un camion l’a percutée, la laissant clouée au lit dans une clinique pendant plusieurs jours pour recevoir des soins. « 70 % des grands festivals, tels que Mawazine, les Musiques Spirituelles (Fès), et ceux qui se tiennent à Tafraout, Rabat, Ifrane, et Taroudant, j’y ai déjà donné des concerts, mais cette année a été exceptionnelle, car je n’ai chanté sur aucune de leurs scènes », s’étonne-t-elle auprès de Madar21. Chaimae Abdelaziz s’agace elle du fait que les tournées de Maroc Telecom, aient mis en avant les mêmes artistes sans inclure un grand nombre de chanteurs. Ce qui est « incompréhensible » à ses yeux. Elle n’hésite pas à adresser directement ses reproches à son propriétaire Abdeslam Ahizoune.
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D’autres artistes marocains ont dénoncé l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Il y a des courtiers qui prélèvent 70 % du cachet de l’artiste en échange de l’inscription de son nom à l’un des festivals d’été, a dénoncé Abdelali El Ghaoui sur les réseaux sociaux. Sa collègue Hajar Adnane a republié la déclaration de El Ghaoui pour confirmer les problèmes qu’elle et d’autres chanteurs dénoncent. Ceux-ci se plaignent d’être exclus des soirées artistiques et des festivals.
