L’Union européenne se prépare à révolutionner le contrôle de ses frontières extérieures avec le lancement du système d’entrée et de sortie (EES – Entry/Exit System) prévu pour 2025. Ce dispositif numérique, qui remplacera l’actuel système de tamponnage manuel des passeports, a pour objectif d’enregistrer automatiquement les informations des voyageurs en provenance de pays tiers à l’espace Schengen, y compris les ressortissants marocains.
Concrètement, l’EES collectera des données biométriques telles que les empreintes digitales et les photos faciales, ainsi que des informations sur l’identité du voyageur et son historique de voyage au sein de l’Union européenne. Ce système concernera aussi bien les voyageurs soumis à l’obligation de visa que ceux qui en sont exemptés.
L’UE assure que ce nouveau système permettra d’accélérer les procédures aux frontières et de renforcer la sécurité, tout en facilitant la mobilité des voyageurs. Cependant, des inquiétudes persistent quant à d’éventuels retards aux points de passage frontaliers lors de la mise en œuvre de l’EES.
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Initialement prévu pour 2024, le lancement du système a été reporté à 2025 afin de garantir sa pleine opérationnalité. « Le système d’entrée et de sortie représente un nouveau système électronique automatisé de collecte des données personnelles des citoyens des pays non membres de l’Union européenne », précise le site officiel du système.
L’EES s’appliquera à tous les citoyens de pays tiers séjournant dans l’espace Schengen pour une durée maximale de 90 jours sur une période de 180 jours, qu’ils soient soumis ou non à visa. Il permettra de vérifier électroniquement les entrées, les sorties et la durée du séjour de chaque voyageur.
Ce projet ambitieux vise à moderniser la gestion des frontières de l’Union européenne et à relever les défis sécuritaires
