Sous le coup d’un mandat d’arrêt national, le prévenu a été placé en garde à vue après son arrestation. Le mis en cause est recherché pour avoir émis des chèques sans provision. Dans un communiqué, le Centre marocain des droits de l’homme a salué l’arrestation de Jonathan Harroch « en flagrant délit d’exploitation de deux jeunes femmes dans sa chambre d’hôtel, dont il prétend qu’elles sont des employées de son groupe », et en possession de 2,5 grammes de cocaïne.
Ces éléments « confirment les nombreux soupçons qui pesaient sur cette personne, laquelle exploite les jeunes femmes travaillant dans son groupe, ce qui nécessite une poursuite pour crime de traite des êtres humains et usage de drogues dures », a indiqué le Centre, révélant que de nombreux employés du « City Club » se sont plaints des mauvais traitements et abus qu’ils subissent de la part du prévenu qui n’honorait pas ses engagements envers eux, notamment le paiement régulier des salaires.
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Ces comportements « ont aggravé la situation sociale et psychologique de nombreux employés, sans qu’ils ne puissent obtenir leurs droits, que ce soit à l’amiable ou par voie judiciaire », dénonce le Centre, ajoutant que des femmes marocaines ont confié avoir été interdites d’accès au City club en raison du port du voile ou du burkini.
En conséquence, le Centre demande d’ouvrir une « enquête sur toutes les irrégularités commises par le propriétaire de City Club au sein de son groupe, en interrogeant les employés et les adhérentes, et à prendre les mesures nécessaires à son encontre, afin de protéger les droits des Marocaines qui ont été victimes de ses comportements et de ses désirs contraires à la dignité des Marocaines ».