Le cinéma marocain est en deuil. Naima Lamcharki est morte des suites d’une longue maladie samedi à Casablanca. Dans un post sur Facebook, le réalisateur et producteur Ahmed Bouaroua confirme le décès de la pionnière du cinéma marocain : « La sœur, la compagne, l’artiste honnête et bien-aimée Naima Lamcharki, qui vit dans le cœur de tous les Marocains, est dans la miséricorde de Dieu. […] Que Dieu lui fasse miséricorde, lui pardonne et lui accorde une place dans son vaste paradis. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons. »
Le ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a rendu hommage à la défunte sur le même réseau social. Il l’a qualifiée de « symbole de l’art marocain » dont les œuvres durables témoigneront de sa créativité et de son dévouement. « Nous présentons nos sincères condoléances et notre sympathie à la famille de la défunte et à tous ses proches, en demandant au Tout-Puissant de l’entourer de sa grande miséricorde, de lui accorder une place dans son vaste paradis et d’accorder à sa famille patience et réconfort. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons », a-t-il ajouté.
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« Quelle triste nouvelle de perdre une dame du cinéma marocain, la talentueuse actrice Naima Lamcharki, qui nous a toujours enchantés par son apparence élégante et l’interprétation de ses rôles avec beaucoup de talent et de professionnalisme. Nos plus sincères condoléances à toute sa famille, petite et grande. Nous ne disons que ce qui plaît à Dieu. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons », écrit la chanteuse Latifa Raafat.
Née à Casablanca en 1943, Lamcharki a fait ses armes au théâtre à la fin des années 1950. Elle a été propulsée sur le devant de la scène par ses apparitions remarquées dans diverses comédies populaires comme « Allal Al Kalda » et « Tasqot Al Kheil Taba’an » (Les chevaux tombent en succession). Elle avait reçu, au cours de sa carrière prolifique, le prix de la meilleure actrice au Festival du film arabe de Malmö pour son rôle dans le long métrage « Kharif Attouffah » (Automne aux pommes) du réalisateur Mohamed Mouftakir. Lamcharki fut ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF.
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Décédée à l’âge de 81 ans, Lamcharki est apparue pour la dernière fois au cinéma en 2021 dans la série du Ramadan 2021 « Souk Delala », réalisée par Jamila El Barji. Elle laisse derrière elle un riche héritage de performances qui ont façonné le paysage du divertissement marocain.
Les Marocains de l’étranger la connaissent pour la série la famille “Ramdam” longtemps diffusée sur la chaine française M6.
