Hébergement personnel
CultureEconomieFranceMarocMondeMRESciencesSportUncategorized

De Mistura exhume le projet algérien de division du Sahara entre le Maroc et le Polisario


Staffan de Mistura a proposé, mercredi lors de son intervention à huis clos au Conseil de sécurité, la partition du Sahara occidental. «Je dois vous informer que j’ai discrètement revu et approfondi avec tous les intéressés le concept d’une partition du Territoire, comme l’avait proposé mon prédécesseur James Baker III, il y a plus de 20 ans», a reconnu l’émissaire onusien dans le paragraphe 17 de son discours.

«Une telle option pourrait s’appuyer sur les limites de la partie du Sahara occidental qui était contrôlée par la Mauritanie, dans le cadre de l’accord avec le Maroc, entre 1976 et 1979». De Mistura se réfère aux accords de Madrid de novembre 1976 entre le Maroc, la Mauritanie et l’Espagne.

«Une telle option pourrait permettre la création d’un État indépendant dans la partie sud, et d’autre part l’intégration du reste du Territoire au sein du Maroc, dont la souveraineté serait reconnue internationalement. Un tel compromis pourrait être un moyen de concilier à la fois les revendications d’indépendance et le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, tout en permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, qui aurait dans ce cas la possibilité de décider où il voudrait vivre et dans quel environnement politique», a-t-il expliqué dans le paragraphe 18 de son texte consulté par Yabiladi.

Le Maroc a déjà rejeté la partition de la province

La proposition de Staffan de Mistura ne constitue pas une nouveauté. Le projet, initialement soufflé par Alger, avait été au menu d’une rencontre en novembre 2001 aux États-Unis, entre James Baker, alors envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, et l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika. Un fait que l’ambassadeur marocain, Omar Hilale, avait rappeler en juin 2019 lors d’une session du Comité 24.

Le Maroc avait rejeté la division du Sahara occidental. «À propos de l’idée de partition de nos provinces du sud, que les autorités algériennes ont initiée et proposée», la qualifiant d’«extrêmement dangereuse pour la stabilité de l’ensemble de la région», indiquait alors le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’Algérie, «en marquant sa disponibilité à discuter d’une partition territoriale, dévoile au grand jour ses véritables motivations dans ce conflit artificiel qu’elle a créé de toutes pièces et entretenu systématiquement depuis», précisait la même source. En revanche, le Polisario avait observé le silence.

Deux ans après sa proposition de division du Sahara occidental entre le Maroc et le Polisario, James Baker avait présenté sa démission.





Source link

Articles connexes

la loi sur la copropriété devient plus simple

klayen

Ruée des touristes français vers le Maroc

klayen

Le Centre universitaire de santé mentale L’Eucalyptus souffle sa première bougie

klayen