Les recettes fiscales au Maroc ont atteint 263,77 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2024, marquant une hausse de 12% par rapport à la même période de l’année précédente, selon le ministère de l’Économie et des Finances. Ce niveau représente un taux de réalisation de 97,4% par rapport aux prévisions de la loi de finances 2024.
L’impôt sur les sociétés (IS) a enregistré une progression de 6,7 MMDH, principalement grâce à l’amélioration des recettes des acomptes et du complément de régularisation. L’impôt sur le revenu (IR) a également connu une hausse significative de 13,8% à 6,4 MMDH, portée par l’IR sur les salaires et les profits fonciers. De son côté, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a augmenté de 8,3 MMDH, soutenue par une reprise de la consommation et une amélioration des performances à l’importation et à l’intérieur.
Les recettes des taxes intérieures de consommation (TIC) ont progressé de 12,2%, avec une performance notable des TIC sur les produits énergétiques (+12,2%), les tabacs (+9%) et autres produits (+27,2%). Les droits de douane et les droits d’enregistrement et de timbre ont également affiché des hausses respectives de 11,2% et 5,5%, traduisant une dynamique positive dans les transactions commerciales.
Par ailleurs, les recettes non fiscales ont atteint 48,8 MMDH, contre 35,9 MMDH un an auparavant. Elles incluent notamment des contributions des établissements publics comme l’OCP (5,8 MMDH), l’Agence nationale de la conservation foncière (4 MMDH) et Bank Al-Maghrib (2,8 MMDH). Le ministère souligne que ces performances renforcent la stabilité budgétaire et traduisent l’impact positif des réformes fiscales et économiques en cours.
M.Ba.