La croissance économique a connu une accélération de 1,5% en 2022 à 3,4% en 2023, résultat d’une amélioration de 3,5%, après 3,4%, de la valeur ajoutée non agricole, et d’un léger redressement de 1,4%, après une contraction de 11,3%, de celle agricole. Lors de la réunion de son Conseil ce mardi, la Banque centrale a estimé, qu’à moyen terme, les activités non agricoles devraient se raffermir à des rythmes de 3,8% en 2024 et de 4,1% en 2025, « à la faveur notamment des différents chantiers lancés et programmés, de la poursuite de la dynamique des activités liées au tourisme et de la consolidation de la consommation des ménages en relation avec le repli de l’inflation et les revalorisations salariales ».
Toutefois, BAM relève que la production agricole resterait tributaire des conditions climatiques. Dans une perspective d’une récolte céréalière estimée par le Département de l’Agriculture à 31,2 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole reculerait de 6,9% cette année, avant de rebondir de 8,6% en 2025 sous l’hypothèse d’un retour à une récolte céréalière moyenne de 55 millions de quintaux. Dans ce contexte, la croissance de l’économie nationale devrait revenir à 2,8% en 2024 avant de s’accélérer à 4,5% en 2025, indique BAM.