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Confrontation directe entre accusés et témoins

Confrontation directe entre accusés et témoins


L’enquête sur l’affaire de l’avocate française, qui accuse quatre hommes issus de familles influentes de l’avoir droguée et violée, se poursuit. Dans l’affaire dite «Bennis-Laalaj-Slaoui», les interrogatoires détaillés et les confrontations entre accusés et témoins viennent de s’achever.

Selon le journal « Assabah », qui cite des sources bien informées, le juge d’instruction a entendu plusieurs témoins présents lors de la fête où le crime aurait eu lieu. Bien que le fiancé de l’avocate ait retiré sa plainte, il a été convoqué depuis la prison d’Oukacha pour témoigner et être confronté aux accusés et aux témoins.

Certains témoins, déjà entendus par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), décrivent le fiancé de l’avocate comme étant très agité durant la fête. Ils rapportent qu’il aurait agressé physiquement un participant et giflé sa fiancée, tout en niant avoir été attaqué par les accusés. Ils affirment être intervenus pour le calmer après une vive dispute entre lui et sa fiancée.

Devant la BNPJ et le Procureur du Roi, tous les accusés ont nié les faits de viol. Ils soutiennent que l’avocate française était dans un état d’euphorie manifeste et qu’elle aurait initié le harcèlement envers plusieurs participants. L’organisateur de la fête, Kamil Bennis, a insisté sur le caractère consensuel de sa relation avec la plaignante, niant lui avoir administré des drogues. Il a précisé que c’est elle qui avait fermé la porte de la chambre après une dispute avec son fiancé.

Le juge d’instruction devrait conclure les sessions de confrontation entre les parties avant de rendre sa décision finale sur la poursuite des accusés dans cette affaire.

L’affaire remonte au 2 novembre 2024, lorsque Kamil Bennis a organisé une fête dans une villa située dans le quartier d’Ain Diab à Casablanca, à laquelle ont assisté environ 100 personnes. Les quatre accusés, Bennis, Laalaj, Slaoui et Dagbour, sont accusés d’avoir commis des viols sous l’influence du GHB, surnommé la « drogue du violeur », selon les déclarations de la victime.





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