La jurisprudence islamique, en tant que système de jurisprudence humaine dans la compréhension des textes religieux, est censé être flexible, avancé et adapté au développement de la vie et des contextes des gens. Mais entre les mains de certains prédicateurs et mentors, il s’est transformé en une forteresse fermée, qui est autorisée à quitter sa porte sauf à l’enfer d’Al -wahid. Au lieu d’élever une personne de son Seigneur avec amour, il est terrifié par lui.
Certains religieux profitent du sentiment de peur établi dans la psyché humaine, pour confirmer leur autorité intellectuelle et spirituelle, agitant toujours la mort, la tombe, le chemin et le feu de l’enfer, comme si la religion ne connaissait pas la miséricorde, comme si Dieu n’avait que de la colère et de la punition. Le discours est absent de la tolérance, du pardon et de l’espoir, pour être remplacé par un discours qui cultive la terreur dans les âmes, en particulier parmi les personnes simples qui se retrouvent en otage à une compréhension impitoyable et stricte et ne permet pas de questionner ou de penser.
Cette méthode ne sert pas de religion, mais échappe plutôt à les gens et déforme son image dans l’esprit, en particulier à un moment où la connaissance est devenue disponible, et la comparaison entre les religions et les cultures est une question quotidienne. Dieu, dans l’essence de l’islam, est le plus miséricordieux, le plus miséricordieux, qui a écrit miséricorde sur lui-même, et non la divinité menteuse, car certains prédicateurs sont promus par-dessus les chaires.
Le danger dans ce discours fonctionnel ne s’arrête pas aux limites de la relation entre une personne et son Seigneur, mais s’étend plutôt à la vie sociale, où une conscience collective cassante est faite, soumise à une critique ou à un changement. Chaque tentative de penser est stigmatisée par l’incrédulité, et chaque appel à la réforme est confronté à l’intimidation de la sédition, et parfois il est appelé à la référence de tourment à la bouche.
Le besoin d’aujourd’hui est urgent de restaurer l’équilibre dans le discours religieux, en fournissant une image plus miséricorde et humaine de Dieu, et en admettant que la peur peut réparer un moment, mais cela ne peut pas être une base permanente pour la relation d’une personne avec son Seigneur. La religion qui n’est pas basée sur l’amour ne résistera pas longtemps face aux questions modernes, et les cœurs à la recherche de la paix ne seront pas convaincus, pas pour la terreur.
Mohamed Boufas / écrivain et intéressé par les questions de pensée, de religion et de société