En Espagne, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) est embourbé dans des scandales de corruption. Bien que les indicateurs économiques soient majoritairement positifs, avec notamment une baisse record du chômage, les socialistes se retrouvent politiquement affaiblis. Face à cette situation, le Parti populaire appelle à des élections législatives anticipées, tandis que la coalition d’extrême gauche Sumar, partie prenante du gouvernement de Pedro Sanchez, cherche à tirer parti de cette conjoncture.
Sumar a demandé une réunion avec le PSOE afin d’«évaluer» le pacte de gouvernement signé entre les deux partis en octobre 2023. Ce mercredi, Sumar a présenté aux socialistes un document détaillant les actions que le PSOE doit entreprendre d’ici la fin de la législature, prévue pour l’automne 2027.
Le document, consulté par Yabiladi, ne mentionne pas le soutien de Pedro Sanchez au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, ni n’exige de l’exécutif qu’il reconnaisse la «république arabe sahraouie démocratique (RASD)».
Pour rappel, Sumar avait déjà écarté les revendications du Polisario lors des négociations ayant précédé la signature du pacte de gouvernement entre Yolanda Diaz et Pedro Sanchez, en octobre 2023 à Madrid.
À l’issue de la réunion du mercredi 2 juillet avec les socialistes, Sumar n’a pas brandi la menace de quitter le gouvernement, contrairement aux souhaits du Polisario.
Pedro Sanchez devra répondre aux propositions de Sumar ainsi qu’à celles des autres partis le 9 juillet, lors de son intervention à la session plénière de la Chambre des représentants.