Science électronique – Muhammad Kamashin
Le « Centre national d'études et de recherches juridiques et judiciaires » de la ville de Ksar El-Kebir, en partenariat avec le magazine « Mutakalah », a organisé samedi 19 octobre un colloque national intitulé « Le projet de loi de procédure civile : quels enjeux ? Le 12 décembre 2024, dans la Grande Salle de Conférences attenante au siège de la Communauté de Ksar El-Kebir, à partir de cinq heures du soir. Le symposium s'est concentré sur les changements et développements juridiques apportés par le projet de loi sur la procédure civile et leurs effets sur les droits des justiciables.
Le symposium a débuté après la réception des invités et l'écoute des discours d'ouverture de l'organisme organisateur, qui ont abordé le débat en cours sur le projet de loi de procédure civile et les tensions qui en découlent entre les différentes parties. Le professeur Bilal Al-Arousi, chercheur doctorant, a présidé le symposium, qui comprenait trois interventions principales :
– « Descriptions des décisions et de leur impact sur les droits des justiciables », présentée par Dr. Abdel Karim Taleb, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Marrakech.
– « Le rôle positif de la Cour à la lumière du projet de loi de procédure civile », présenté par Dr Ezz El-Din Al-Mahi, docteur en droit et directeur de la revue « Trials ».
– «Le projet de loi sur la procédure civile et la question de constitutionnalité», présenté par le Dr Saeed Baziz, président de la commission de la justice, de la législation et des droits de l'homme de la Chambre des représentants.
Après la fin des interventions, la discussion a été ouverte, qui a enrichi le symposium avec des données et analyses approfondies sur le projet de loi, passant en revue les différentes lectures de ses développements et leur impact sur le domaine juridique. La réunion s'est terminée par la signature d'un accord de partenariat entre le Centre national d'études et de recherches juridiques et judiciaires et le magazine « Tribute », en plus de la distribution de certificats d'appréciation aux participants et d'un honneur spécial pour le Dr Abdul Karim Al-Taleb.
Pour sa part, l'organisme organisateur a préparé un discours général pour le symposium, dans lequel il a souligné l'importance du projet de loi de procédure civile, présenté dans le cadre des ateliers de réforme du système judiciaire, comme incarnation de la haute volonté royale. Al-Rada a expliqué que ce projet a suscité des tensions entre partisans et opposants, alors que des questions cruciales ont été soulevées lors du symposium, notamment :
– Le projet de loi n°02.23 relatif à la procédure civile a-t-il répondu aux déséquilibres identifiés par l'arrêté royal du 28 septembre 1974 ?
– Le gouvernement a-t-il bénéficié de la jurisprudence successive de la Cour de cassation et l'a-t-il intégré au projet ?
– Tous les acteurs concernés ont-ils été impliqués, y compris les organismes d'avocats, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et les professeurs d'université ?
– Le projet de loi a-t-il pris suffisamment de temps pour être préparé ?
– Quelles sont les modifications fondamentales apportées à la loi actuelle ?
Le projet nécessite-t-il une modification radicale, ou de simples modifications pourraient-elles suffire pour assurer la sécurité juridique et judiciaire ?
Le colloque s'est conclu en constatant que ces questions s'inscrivent dans le débat général sur le projet de loi de procédure civile, et que le colloque a contribué à faire la lumière sur certaines de ces questions, tout en laissant la voie ouverte à la poursuite des discussions dans le domaine juridique, en espérant que les recommandations formulées seront prises en considération dans la formulation finale de la loi.