Après l’impact de la pandémie de Covid-19 sur leurs activités, les propriétaires et gérants de salles de fêtes disent faire face aujourd’hui à une concurrence déloyale insupportable de certains individus proposant des salles informelles et des villas privatisées pour l’organisation des célébrations.
La saison estivale au cours de laquelle de gros chiffres d’affaires sont réalisés a mal commencé pour les propriétaires et gérants des salles de fêtes. Lors d’une conférence de presse animée à Casablanca, l’Union marocaine des propriétaires et gérants des salles de fêtes a dénoncé les pratiques illégales qui mettent à mal leurs activités, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Ces professionnels se trouvent confrontés à une concurrence déloyale et illégale de certains individus proposant des salles informelles et des villas privatisées pour l’organisation des célébrations au mépris du cadre légal qui réglemente le secteur.
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Les membres de l’union syndicale ont également déploré l’absence de plusieurs conditions exigées et respectées par les professionnels, comme l’assurance des événements, censée garantir la sécurité à la fois du propriétaire de la salle, mais aussi des organisateurs et de leurs invités. Alors, ils alertent sur l’impact négatif de cette concurrence déloyale insupportable sur le business model des propriétaires et gestionnaires des salles de fêtes. Sans manquer d’évoquer le danger auquel s’exposent les usagers de ces salles improvisées qui ne répondent pas aux normes les plus élémentaires du secteur.