Du nouveau pour l’appel à concurrence de l’ONCF pour le projet d’acquisition de rames automotrices. Les dossiers de candidatures pour cet appel à concurrence international pour l’acquisition des 168 trains, dont 150 trains pour les services inter-villes, trains navettes rapides et métropolitains, ainsi que 18 trains à grande vitesse pour les extensions des lignes grande vitesse vont être soumis à l’Office mardi. Cinq géants mondiaux du ferroviaire se livrent une rude concurrence pour ce mégacontrat : le français Alstom, l’espagnol Talgo, le Sud-coréen Hyundai Rotem, le constructeur ferroviaire basque CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) et le géant chinois CRRC.
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L’acquisition des 168 nouveaux trains nécessite un investissement de 16 milliards de dirhams (MMDH). Selon l’office, ce projet structurant vise le renforcement du rail national en tant que choix privilégié pour une mobilité durable et inclusive. L’appel à concurrence s’articule autour de trois composantes : l’achat des trains, dont le planning de livraison s’étalera sur 4 ans entre 2027 et 2030 ; le partenariat pour la maintenance (mise en place par l’ONCF et le constructeur retenu d’une structure commune, qui sera chargée d’assurer, pour le compte de l’ONCF, les prestations de maintenance courante et industrielle des trains) et le développement industriel. Sur ce dernier volet, le constructeur retenu devra porter un projet de développement industriel, à travers la construction d’une unité industrielle de fabrication et le développement d’un écosystème ferroviaire, composé de fournisseurs et de sous-traitants, avec une ambition à l’export, identique à ce qui a été réalisé dans les industries automobiles et aéronautiques.