La capacité de la station de dessalement de l’eau de mer de la province de Chtouka-Aït Baha atteindra les 400.000 m3/j à l’horizon 2026. Cette infrastructure, dont les travaux ont été démarrés en 2017, a permis de produire 275.000 m3/jour à raison d’un débit de 150.000 m3/jour d’eau potable et de 125.000 m3/jour d’eau d’irrigation. Sa capacité sera renforcée par l’ONEE.
Le chef du service d’exploitation à la Direction régionale du sud de l’ONEE, Khalid Bel Ferda, a ainsi souligné que cette installation d’envergure, première du genre en Afrique, alimente la région du Grand Agadir (Agadir Ida-Outanan et Inezgane Ait Melloul) en eau potable et la région de Chtouka Ait Baha en eau d’irrigation. Elle permet ainsi de remédier au stress hydrique au niveau du bassin hydraulique de Souss-Massa. Le chantier a mobilisé un investissement de 4,41 milliards de DH, dont 2,35 milliards pour la composante irrigation et 2,06 milliards de DH pour l’eau potable.
Permettant de produire de l’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, la station assure l’irrigation de 15.000 Ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profite ainsi à 1.500 exploitations agricoles.
S’inscrivant dans le cadre des efforts de sauvegarde de la nappe phréatique, cet ouvrage hydraulique contribue également à l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, eu égard à l’insuffisance de l’offre en ressources conventionnelles.