Le journal L’Économiste a tiré la sonnette d’alarme, mettant en avant les conséquences néfastes de cette surfréquentation. Les infrastructures, déjà mises à rude épreuve en temps normal, ont atteint leur point de saturation. Hébergement, restauration, transports… tout a été mis à mal par cette affluence exceptionnelle. Cela a par exemple été le cas à Martil, M’diq, Tanger, Tétouan, Chefchaouen et Agadir.
Le phénomène du surtourisme a particulièrement touché les petites villes, parfois dépassées par le nombre de visiteurs. Certaines localités de 14 000 habitants ont vu déferler jusqu’à un million de touristes en quelques semaines, entraînant une congestion sans précédent et des perturbations majeures pour les résidents.
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Les conséquences de cette situation sont multiples. Les habitants ont subi de plein fouet les désagréments liés à la foule, au bruit et à la circulation dense. La pression sur les ressources naturelles et les infrastructures s’est accentuée, avec des risques accrus de pollution et de dégradation de l’environnement. La qualité des services publics, notamment dans le domaine de la santé, pourrait également être compromise.
Cette situation interpelle à l’heure où le Maroc se prépare à accueillir la Coupe du Monde de football en 2030. Le journal appelle à une prise de conscience collective et à des mesures urgentes pour assurer un développement touristique durable, respectueux de l’environnement et de la qualité de vie des habitants.