Après avoir réglé les problèmes informatiques et les complications liées à l’installation des barrières automatisées requises à toutes les frontières, la commission européenne a officiellement confirmé le lancement d’un nouveau système pour contrôler les entrées et sorties du territoire de l’Union européenne (UE) – prévue initialement pour 2022 – à partir du 10 novembre 2024. Il s’agit de remplacer les tampons – ces motifs imprimés sur les passeports pour signifier le passage d’une personne dans un pays-, par un contrôle électronique, à l’image de ceux déjà destinés aux citoyens de l’UE, fait savoir Le Figaro. Ainsi, les touristes non-européens devront s’enregistrer dans le système, appelé l’EES (pour Entry/Exit System, en anglais). L’enregistrement passe par : scanner le passeport sur une borne libre-service automatique, à chaque fois que le voyageur entre sur le territoire depuis un pays extérieur (qu’il soit titulaire ou non d’un visa). Le nom du voyageur sera enregistré, ainsi que ses données biométriques, la date et le lieu d’entrée et de sortie. Il est également prévu que des scans faciaux et des empreintes digitales soient relevés tous les trois ans. « Stockées dans une base de données sécurisée, les informations des personnes en provenance des États-Unis ou du Maroc, par exemple, seront conservées pendant trois ans, évitant aux voyageurs de devoir s’enregistrer chaque année », explique le quotidien français.
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Quid des avantages du nouveau système ? Cette nouvelle modalité devrait accélérer les vérifications des passeports à l’aéroport, fournir des informations fiables sur les passages aux frontières et mieux contrôler les durées de séjour autorisées, mais permettra aussi de cibler plus facilement les fraudes en matière de documents et d’identité et de détecter les refus d’entrée dans le pays, précise la Commission européenne. Chypre et l’Irlande sont les deux États membres de l’UE qui ne sont pas concernés par la mise en application de cette méthode. L’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse sont les quatre pays de l’espace Schengen (hors UE) qui n’appliqueront pas l’EES.