Le secteur bancaire marocain continue de démontrer une résilience remarquable face aux risques économiques, selon les conclusions de la 20ᵉ réunion du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS). Les tests de résistance macroéconomiques montrent que les banques marocaines maintiennent des ratios de liquidité et de solvabilité supérieurs aux exigences réglementaires, malgré des scénarios de chocs économiques simulés.
Le résultat net agrégé du secteur bancaire a enregistré une hausse de 17,3 % au premier semestre 2024, porté par une amélioration des activités de marché et d’intermédiation. Les ratios d’adéquation des fonds propres ont atteint, à fin juin, 16 % pour le ratio de solvabilité et 13,3 % pour les fonds propres de catégorie 1 sur base individuelle, dépassant largement les minima réglementaires fixés à 12 % et 9 % respectivement.
Les infrastructures des marchés financiers continuent, quant à elles, de faire preuve d’une forte résilience sur les plans financier et opérationnel. Les évaluations menées révèlent un niveau de risque faible, contribuant ainsi à la stabilité globale du système financier marocain.
Enfin, le CCSRS a réaffirmé l’importance de renforcer le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en perspective du troisième cycle des évaluations mutuelles du GAFIMOAN prévu pour 2026. Le comité a salué les avancées réalisées depuis la sortie du Maroc de la liste grise du GAFI et insiste sur la nécessité de maintenir ces efforts.
M.Ba.
