Casablanca a visiblement perdu sa guerre contre les charrettes à traction animale circulant dans les zones urbaines. Les menaces de sanctions sévères allant de la rédaction de procès-verbaux de contravention à des renvois devant la justice brandies par Nabila Rmili, présidente du conseil municipal de Casablanca, s’avèrent inefficaces. « Nous ne tolérerons plus la présence de charrettes tirées par des animaux dans les rues de Casablanca, une ville qui doit être prête à devenir une ville intelligente. », avait-elle martelé dans un post sur les réseaux sociaux en 2022.
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Le 17 octobre 2023, le conseil municipal de Casablanca a approuvé un arrêt interdisant totalement l’utilisation d’animaux tels que les mules, les ânes et les chevaux pour le transport de marchandises et de personnes, ou comme moyen de vente ambulante de produits alimentaires ou autres. Sur instructions de la maire de Casablanca, Nabila Rmili, des panneaux d’« interdiction de passage des charrettes tirées par des animaux » avaient été installés dans plusieurs lieux et rues des arrondissements d’Ain Sebaâ-Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Sidi Bernoussi-Sidi Moumen, Ain Chock, Casablanca-Anfa, Ben Msik, Hay Hassani, ainsi que dans le district de Moulay Rachid.
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Des mois après, les objectifs n’ont pas été atteints. À l’approche de grands événements mondiaux que Casablanca s’apprête à accueillir, les charrettes tirées par des animaux « continuent de dominer les rues de la ville, en contradiction avec l’image moderne que les autorités locales souhaitent projeter, tout en constituant également un danger pour la sécurité routière », fait-on observer. Il est donc urgent que le conseil municipal prenne le taureau par les cornes, afin que les promesses répétées de transformer Casablanca en une ville propre et intelligente se réalisent.