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Bruno Retailleau appelle les préfectures au «volontarisme»

Bruno Retailleau appelle les préfectures au «volontarisme»

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Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a rappelé ce lundi à Nanterre les dispositifs existants de lutte contre la radicalisation religieuse, en exhortant les préfectures au «volontarisme». Après un rapport décrié sur les Frères musulmans, la semaine dernière, le président Emmanuel Macron attend en effet de «nouvelles propositions» de Matignon. En déplacement à la préfecture des Hauts-de-Seine, le ministre a dit vouloir «rendre l’État plus efficace dans sa lutte contre l’islamisme», en défendant le dispositif existant depuis 2019 des Cellules de lutte contre l’islamisme radical (CLIR).

Constitués de représentants des services de l’État, ces organes au niveau des départements sont décrits par le Comité interministériel de la délinquance et de la radicalisation comme ayant pour objectif de «s’attaquer aux écosystèmes islamistes» à travers «un diagnostic de l’état de l’islamisme» sur le plan territorial, de «centraliser» les informations à ce sujet et d’effectuer «un suivi des infractions constatées». Dans ce sens, Bruno Retailleau cherche à déployer des cellules plus renforcées, dans les zones désignées comme plus concernées par «l’entrisme islamiste».

En d’autres termes, il s’agit de renforcer les contrôles de terrain, notamment dans les clubs sportifs ou les associations culturelles, que Bruno Retailleau a pointés précédemment pour être des moyens d’«infiltration» des Frères musulmans au sein de la société. Peu convaincu de l’exposé en comité de défense, la semaine dernière, Emmanuel Macron attend de son ministre de «plancher sur de nouvelles propositions».

Peu après cette réunion, Bruno Retailleau a annoncé devant les sénateurs «une meilleure organisation de l’État» en «matière de renseignement». Ce lundi, il fait savoir que «deux nouveaux services» du ministère de seraient mobilisés, dont la Direction nationale du renseignement territorial (DNRT), ou encore la direction des libertés publiques, qui devrait avoir «un rôle de parquet administratif».

Il s’agira notamment de «récolter des preuves et des monter des dossiers dans le but de mettre en place des mesures d’entrave administrative», y compris à travers la «fin de subventions municipales, la fermeture de certains lieux, la mise en examen de personnes qui appellent à la haine».





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