La baisse concerne le prix du litre de gazole, avec une diminution de 20 centimes, précise à Hespress une source professionnelle responsable au sein de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gestionnaires des stations-service au Maroc. Elle fait savoir que « l’application de cette baisse par les entreprises actives dans le secteur varie en fonction des stocks de chaque entreprise et distributeur. Certaines ont appliqué ce nouveau tarif dès lundi, tandis que d’autres ont attendu jusqu’à mardi matin pour le mettre en œuvre ».
« La baisse du prix du litre de gazole concerne l’ensemble des régions et zones du royaume », confirme une autre source professionnelle, opérant dans une station-service à Rabat. Les prix de l’essence sont eux restés « stables » après une augmentation de 10 centimes au début du mois de décembre 2024. Selon les explications de cette source, les différences que pourraient constater les citoyens dans les prix finaux sont dues aux variations d’impact en fonction de la distance géographique, des stratégies commerciales de chaque entreprise de distribution de carburant et des acteurs de la chaîne de valeur du secteur, ainsi que de la politique commerciale et des stocks propres à chaque station.
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D’après une étude réalisée par le site sur les évolutions des prix depuis l’été 2024, les prix du gazole et de l’essence ont connu une série de cinq baisses consécutives, suivie d’une légère augmentation, avant une nouvelle hausse en début décembre, estimée à 20 centimes pour le gazole et 10 centimes pour l’essence. L’alliance des pays producteurs de pétrole a, elle, publié, un communiqué sur l’évolution des prix. Les membres de l’OPEP+, incluant l’Arabie saoudite et la Russie, « prolongeront leurs ajustements volontaires supplémentaires de 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin mars 2025 », a-t-elle annoncé.
L’organisation « avait déjà précisé à plusieurs reprises que les prix du gazole et de l’essence premium ne sont pas déterminés par la volonté ou le désir des propriétaires de stations, qui n’ont aucun rôle dans le processus de fixation des prix, lequel est entièrement contrôlé par les entreprises distributrices », a commenté Jamal Zrikem, président de l’Union nationale des propriétaires, gestionnaires et commerçants de carburants au Maroc. Et d’ajouter : « Les augmentations des prix des carburants affectent en premier lieu et de manière majeure le propriétaire de la station-service lui-même, qui se voit obligé d’investir davantage pour acheter des carburants, sans que ses revenus n’augmentent en conséquence. Au contraire, ils peuvent diminuer en raison de ces hausses, des taxes et d’autres facteurs ».
