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Benkirane pessimiste quant à l’avenir du PJD


Abdelilah Benkirane ne cache plus son pessimisme quant à l’avenir du PJD. Avec un budget qui a fondu, notamment après la grande débâcle aux élections générales du 8 septembre 2021. Le secrétaire général a partagé publiquement ses préoccupations, samedi 13 juillet à Rabat, avec les avocats de son parti.

«Dans ce contexte, je ne pense pas que ceux qui adhérent aujourd’hui au Parti de la Justice et du Développement et y participent croient que nous soyons plus près de diriger le gouvernement ou que nous aurions un grand nombre de ministres dans un autre gouvernement ou de représentants au Parlement», a-t-il reconnu dans son allocution.

Benkirane a annoncé que, depuis son retour aux commandes en octobre 2021, il s’est engagé à contribuer mensuellement avec 5.000 DH dans le budget du PJD. La somme récoltée par les autres dons des militants ne dépassent pas les 30.000 DH par mois, a-t-il révélé. «C’est insuffisant pour prendre part à des élections alors qu’il existe 5.000 bureaux de vote», a déploré Benkirane.

Dans ce moment de vérité, le secrétaire a défendu son prédécesseur au secrétariat général du PJD et à la présidence du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani. «Bien sûr, il a commis des erreurs et je lui reproche certaines choses, mais cela fait quarante ans que nous sommes ensemble. C’est un homme intègre, honnête qui a dirigé le gouvernement malgré quelques erreurs. Sous sa conduite, nous avons obtenu des résultats négatifs, mais en politique il y a des hauts et des bas. Mais cela ne justifie pas que nous disions des choses inappropriées à son endroit», a-t-il affirmé.

Au lendemain de la défaite aux élections du 8 septembre 2021, Benkirane avait été plus tranchant en appelant au départ d’El Othmani. «Il doit assumer sa responsabilité et présenter sa démission de la présidence du parti», avait-il souligné dans une allocution.

Depuis le retour de Benkirane, en octobre 2021, El Othmani a choisi de prendre ses distances avec le PJD. D’autres anciens hauts cadres du parti, comme les ex-ministres Mustapha Ramid et Lahcen Daoudi, ont adopté la même démarche.





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