Le projet du Gazoduc africain atlantique (Nigéria-Maroc) progresse de manière « extrêmement favorable », grâce à l’engagement des pays concernés, selon Amina Benkhadra, Directrice Générale de de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).
Ce projet vise à améliorer l’accès à l’énergie en Afrique de l’Ouest, où certains pays ont un faible taux d’électrification. Ce gazoduc, symbole de la coopération Sud-Sud, devrait favoriser le développement économique, industriel, et social, en créant des emplois et en stabilisant la jeunesse de la région.
« Ce projet phare qui symbolise la pertinence de la Coopération Sud-Sud, va contribuer au développement économique et social notamment, à travers le développement de différentes industries notamment, le secteur minier, compte tenu des ressources minières importantes dont regorgent les pays traversés« , ajoute la DG de l’ONHYM.
Il renforcera également l’intégration régionale, en permettant l’exportation de gaz vers l’Europe, contribuant ainsi à la diversification des sources d’approvisionnement énergétique du continent européen.
D’ailleurs, un atelier à Abidjan a réuni des experts des 13 pays concernés pour finaliser les accords nécessaires à la réalisation de ce projet stratégique.
L’atelier se concentre sur la finalisation de l’accord intergouvernemental (IGA) et de l’accord du gouvernement hôte (HGA), essentiels pour la gestion et la gouvernance du gazoduc.
« Aujourd’hui nous sommes réunis […] pour finaliser l’Accord Intergouvernemental (IGA) ou traité qui devra être signé par tous les Etats et l’HGA qui est l’accord gouvernemental entre un pays et la société de projet » a souligné Amina Benkhadra.